Résumé

Quelle est la place du visage et du regard dans la danse ? La compagnie Ormone a convoqué un drôle de petit peuple, avec pour chaque être une tête au carré en carton et un corps de danseur : les Hommes-Boîtes.

Sur un sol immaculé, des boîtes blanches énigmatiques s’animent, s’étirent et se déplacent. Tout est prétexte à l’amusement : des projections vidéo envoûtantes aux objets sur scène, en passant par un environnement musical singulier.

Grâce au mapping, technique qui permet de projeter des images et des jeux de lumière, un univers s’invente autour des Hommes-Boîtes. Ce monde coloré en pixels est un terrain de jeu ludique et poétique, un retour sur les pas de l’enfance. Les Hommes-Boîtes sont ravis d’en profiter : ils dessinent des chemins, effacent leurs traces, en écrivent d’autres, passent des niveaux, recommencent, ont plusieurs vies… Ils entreprennent une étrange danse dans ce monde de sons fascinants.

La compagnie Ormone poursuit sa réflexion autour de l’Homme et de la Machine. Avec Les Hommes-Boîtes, elle invente une nouvelle manière de se repérer, de se rencontrer, de communiquer ou de danser. Reprenant la logique des jeux de motricité des petits, nous sommes au plus près des préoccupations des enfants.

Entre réel et virtuel, comme un jeu animé, Les Hommes-Boîtes nous rappellent le pouvoir et la force de l’imaginaire.

Avec : Lucile Guin, Alexandre Lipaux, Aurore Gruel / Mapping vidéo : David Verlet / Création lumière et régie générale : Floxel Barbelin / Création musicale : Hervé Birolini / Scénographie, accessoires, costumes : Clémence Walle

Retrouvons Les Hommes-Boîtes au Musée des Ursulines pour les Hommes-Boîtes in situ

Production : Ormone (54) / Coproduction : Le Manège - Scène nationale de Reims, L'Arsenal - Cité musicale de Metz / Accueil en résidence : la Machinerie 54 – Scène conventionnée d’intérêt national d’Homécourt / Soutiens : DRAC Grand Est, la Région Grand Est, Ville de Nancy / Résidence de création : Théâtre de mon Désert

Photo ©Arnaud Hussenot