Résumé
En octobre, Le Théâtre allume les projecteurs sur l'art contemporain ! Quatre œuvres issues de la collection du FRAC Bourgogne s'échappent des réserves pour briller dans les recoins du bâtiment. Venez découvrir Lumière(s), entre déambulation libre, visites décalées et ateliers créatifs.
Lumière(s) s’inspire d’un mot qui nous est familier pour questionner ce qui éclaire, ce qui met en valeur, ce qui rend visible. Dans ce parcours découverte, nous nous sommes amusé·es à faire dialoguer quatre œuvres issues de la collection du Fonds régional d'art contemporain de Bourgogne (FRAC) avec l’univers et les espaces du Théâtre. En bref, la lumière sous toutes ses formes, et sous toutes ses couleurs. Une présentation d'œuvres à découvrir à son rythme, seul·e ou accompagné·e, que l’on soit curieux·se, habitué·e… ou juste de passage. Bienvenue !
Vernissage
Ven. 17 oct. 18h
Entrée libre
Visites libres
Sam. 18 oct. 10h-17h30
Dim. 19 oct. 9h30-12h30
Mar. 21 oct. 14h30-18h
Mer. 22 oct. 16h30-17h30
Mer. 5 nov. 9h-18h
Mer. 12 nov. 9h-18h
Mer. 19 nov. 9h-18h
Mer. 3 déc. 9h-18h
Mais aussi : du 16 oct. au 4 déc. 45 min avant les représentations
Les œuvres
● Single Disco, Bernhard Martin
L’œuvre Single Disco (Whisper Club) de Bernhard Martin, lors-qu’elle est fermée, a l’apparence d’un placard blanc au design industriel simple et minimaliste. La confrontation au ready-made dans les expositions nous ferait presque oublier le fait que ce placard puisse être ouvert pour faire place à une discothèque monoplace. Molletonnées et décorées, les parois à l’intérieur du placard imitent le décor des véritables boîtes de nuit avec un sol lumineux, une boule à facettes, des spots stroboscopiques et une chaine HiFi diffusant de la musique dansante. Une œuvre interactive qui invite le spectateur·ice à entrer à l’intérieur et danser.
● Sans titre, Ann Veronica Janssens
L’œuvre d’Ann Veronica Janssens se présente sous la forme d’un large ballon de deux mètres de diamètre, gonflé à l’hélium et arrimé au sol par le poids de son propre câble, enroulé sur lui-même. Ce type de ballon est utilisé dans le cinéma pour éclairer les plateaux comme méthode alternative aux projecteurs traditionnels. Ici, l’artiste s’en sert comme objet d’art ayant la propriété de modifier son environnement immédiat et la perception de l’espace du spectateur. Cette sphère, qui irradie de lumière grâce à sa transparence partielle, peut faire écho au soleil. Un objet qui impose une présence forte, intime, tout autant sensorielle que symbolique et poétique.
● Sans titre #9 et #10, Guillaume Boulley
Peignant principalement à l’aide de peintures industrielles, de peintures pour bâtiment ou de laques de carrosseries, Guillaume Boulley s'intéresse aux monochromes. Son travail s’active aussi bien sur des châssis et des toiles classiques qu’à même les murs, par dessus les briques ou le crépi. Ses œuvres sont issues aussi bien du minimalisme que de la peinture concrète, où ce que l’on voit est ce que l’on voit. Issu de la série Blurred, soit « flou » en anglais, ce diptyque accroché à un mur de la même teinte de blanc trouble la vue et bouscule notre perception.
● Contours, Guillaume Leblon
Contours est une œuvre composée de néons suspendus dont les courbes dessinent la forme d’un lustre. Si l’objet a gardé sa fonction originelle, soit produire de la lumière, il n’a en revanche conservé que sa forme générale. En effet, l’objet a perdu tout ornement : il ne reste qu’une forme lisse, fantomatique et lumineuse. Guillaume Leblon nous met ainsi devant un objet énigmatique qui interroge : que reste-t-il du lustre sans son caractère ornemental, ses matières particulières, son essence même ?
© Adagp, Paris, 2025
Visite
Mer. 22 oct. 16h30
Dans le cadre de l'exposition Lumière(s), Lydie Del Rabal, régisseuse lumière propose une visite du Grand Théâtre pour explorer la notion de lumière dans le spectacle vivant.
Gratuit, sur inscription à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.